CD |
LP |
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ARTIST | MICHEL GRAILLIER | |
TITLE | DREAM DROPS | |
TYPE | STUDIO RECORDING | |
RELEASED | 1991 | 1982 |
RECORDED |
APRIL 01 02 1981 NOVEMBER 13 27 1981 |
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FORMAT | 1 CD | 1 LP |
LABEL | OWL | OWL |
CATALOG # | OWL026CD 3800262 | OWL 026 |
NOTES |
Recorded at Spitsbergen Studio, Netherlands and Acousti Studio, Paris, France |
TRACK | TITLE | WRITTEN BY |
A01 |
Auroville |
GRAILLIER Michel |
A02 |
Keep On Kicking |
GRAILLIER Michel |
A03 |
Top Dance |
GRAILLIER Michel |
A04 |
Bill's Heart |
GRAILLIER Michel |
A05 |
Dream Drops |
GRAILLIER Michel PELZER Micheline |
A06 |
Little Song |
PETRUCCIANI Michel |
A07 |
L'Etranger |
GRAILLIER Michel |
A08 |
Nem Um Talves |
PASCOAL Hermeto |
A09 |
Owl Blues |
GRAILLIER Michel |
MUSICAL CREDITS |
BAKER Chet : trumpet (A05) GRAILLIER Michel : acoustic piano / electric piano / synthesizer JENNY CLARK Jean François : bass (A07 A08) PETRUCCIANI Michel : acoustic piano (A06) ROMANO Aldo : drums (A08) |
TECHNICAL CREDITS |
AMIARD Bernard : cover design DARRAS Jean Paul : mastering engineer LEMAIRE François : producer MEPHISTO : photographer PLE JB : recording engineer PUSSIAU Jean Jacques : producer WILLEN Yan : recording engineer ZIEGLER Clément : recording engineer |
JAZZMAN REVIEW WRITTEN BY FRANCK BERGEROT |
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JAZZ HOT REVIEW WRITTEN BY NICOLAS LE FRANCOIS |
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CITIZEN JAZZ REVIEW WRITTEN BY PIERLOUIS BURE |
Enregistré
en 1981, Dream Drops fait partie de ces quelques rééditions du
catalogue d’Owl Records qu’Universal ressort ces jours-ci. Et 81, c’est
loin, aussi ne sera-t-on pas trop sévère avec le côté un peu rétro de
l’orgue Oberheim OB1. Premier coup d’œil : la jaquette annonce du beau monde, il faut un peu expliciter les choses. Sur les neuf compositions de cet album, on trouvera un duo avec Michel Petrucciani, un autre avec Chet Baker et deux morceaux avec J.F. Jenny-Clark et Aldo Romano ; il s’agit donc d’un album essentiellement solo. Quoique… Quand on lit que Grailler joue du piano et de l’orgue, il faut comprendre qu’il joue des deux instruments au sein du même morceau, re-recording à l’appui. Bon. Mais pour ce qui est de la musique, les choses sont heureusement plus simples : de grands tracés mélodiques soutenus par une technique sans faille, un goût certain pour les envolées lyriques, pour l’utopie ; « Auroville » n’est pas loin. Belle atmosphère dans « Owl Blues », assez proche du jeude Georges Winston où, pédale enfoncée, tranquille, le son s’élève comme une fumée par temps calme. |
ACADEMIE DU JAZZ REVIEW WRITTEN BY FRANCOIS LACHARME |
Michel
Graillier aurait dû faire la carrière de Michel Pétrucciani. Ce
raccourci s'impose à l'écoute de cet album-collage qui fut enregistré
en 1981, à la faveur de ces rencontres humaines qui ont toujours été,
chez ce pianiste au toucher magnifique, les ressorts de la création. Il
y a dans ce CD un culte du lyrisme rarissime : les plages en
solo, doublées par quelques notes de synthétiseur, sont un voyage
onirique duquel on ne revient qu'à contrecœur. Celle en duo avec le
trompettiste Chet Baker (que le pianiste accompagna longtemps) sont en
fait deux voix qui chantent leur spleen à l'unisson. Celle avec
Pétrucciani (nous y voilà ! ) est d'une complicité gémellaire, comme
née de la même inspiration. Celles enfin avec le contrebassiste
Jean-François Jenny Clark ou le batteur Aldo Romano racontent une
histoire, grave ou enjouée, faisant passer une technique pourtant
remarquable au débit de la seule émotion. C’est l’une des réussites
intemporelles du jazz français. |